Culture

Le Haricot Tarbais
une culture traditionnelle et raisonnée

La culture du Haricot Tarbais nécessite le respect d'un Cahier des Charges et d'un processus, de la préparation des sols à la récolte et l'égrenage, en passant par des interventions raisonnées.

Culture du Haricot Tarbais
La préparation
des sols
au printemps
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Le haricot tarbais appartient à la famille des légumineuses, caractérisées par leur faculté à développer des nodosités, véritables pièges à azote.

Pour se développer, ces nodosités ont besoin d'un sol aéré, peu tassé et donc bien préparé et entretenu.

L'agriculteur pratique donc un décompactage du sol au printemps afin de "casser" toutes les "semelles existantes" (socs de charrue) ainsi que les "croûtes de battance" (tassement superficiel du sol) constituées au cours de la période hivernale.

Le semis
au rythme
de la nature
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Il doit être réalisé entre 25 avril et le 30 Mai.

Les sols se sont alors réchauffés (environ 15°C), ce qui facilitera la germination et la levée.

Afin de favoriser l'ensoleillement et le travail du sol en cours de culture (binage), l'écartement entre-rang est de 1,20 m minimum. L'écartement entre pied est au minimum de 20 cm.

Les semences homologuées pour la culture du Haricot Tarbais sont Alaric et Lapujole.

Le tuteurage
filet
ou maïs
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Le Haricot Tarbais est une plante grimpante qui a besoin d'un tuteur pour se développer. Deux tuteurs sont autorisés: le filet et le maïs.

Le tuteurage sur tuteur filet s'opère dans le mois qui suit le semis, au moment où le haricot commence à sortir la vrille. Sur chaque rang de haricot, des piquets de 2,40 m de hauteur sont implantés tous les 5 m. On tend ensuite une ficelle solide au niveau des extrémités hautes et basses des piquets, tout au long du rang. Les filets sont ensuite déroulés sur toute la longueur et accrochés sur les piquets et ficelles.

Dans le cas du tuteurage sur maïs, les semis du haricot et du maïs se font le même jour sur la même ligne de semis afin que le haricot trouve facilement le maïs. Le maïs est semé en premier un peu plus profondément.

Le travail
du sol
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Les cahiers des charges imposent deux binages (c’est-à-dire ameublir la couche superficielle du sol autour des plantes cultivées) au minimum, mais la plupart des producteurs en réalisent plus.

En effet le travail du sol est primordial pour aérer le sol, augmenter et faciliter l'enracinement en profondeur des plantes et maintenir un bon état de propreté de la parcelle. On peut donc opérer des binages sur tout le cycle du Haricot Tarbais.

Il est également recommandé de butter les rangs pour limiter les effets des champignons du sol et l’enherbement du rang de Haricot Tarbais. Cela va permettre aux plantes de développer de nouvelles racines au-dessus de la zone malade et d’étouffer les petites herbes en cours de développement.

Les interventions
raisonnées
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Tout au long de la culture, en fonction des observations et/ou des résultats d'analyses diverses, le producteur decide un certain nombre d'interventions au nombre desquelles : la fertilisation fractionnée, la lutte contre les champignons, les insectes et autres ravageurs, l'irrigation.

Il est accompagné pour cela par le service technique de la Coopérative.

La récolte
exclusivement manuelle
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Une fois sec sur la plante (on doit entendre le grain sonner dans la gousse), le précieux Haricot blanc est ramassé avec sa gousse, à partir de fin septembre et jusqu'à la mi-novembre.

Chaque producteur fait appel à des saisonniers ou à de la main d’œuvre familiale. C’est ainsi près de 300 à 400 ramasseurs qui viennent dans les champs de Haricot Tarbais chaque année, venant principalement d’Occitanie mais également d’autres régions de France !

La récolte est réalisée parcelle par parcelle et tuteur par tuteur afin de garantir une traçabilité totale.

L'égrenage
du Haricot Tarbais
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Il se fait chez le producteur. Il est réalisé mécaniquement à l'aide d'outil disposant d'un égrenoir.

Une fois le grain séparé de la gousse, le producteur livre sa récolte à la Coopérative située à Tarbes.